River addict Partie #1

River addict
Partie #1

Green Touch picture

Après 6 mois sans faire de SUP, direction Tournon-Saint-Martin (Indre), pour un SUP Whitewater challenge. La réalité est là! Le manque de pratique a fait un grand ménage. Passé la frustration, elle laisse place à une énorme motivation pour retrouver le niveau technique des dernières années. La rivière appelle et l’envie d’y répondre se fait pressante.

Le constat fut sans équivoque. Les 6 mois passés, sans faire de SUP (Stand Up Paddle) ont laissé des traces. Impossible de retrouver des sensations que ce soit sur une vague ou en descente du bassin. Autre constat, la confrontation n’est plus le moteur, mais ne l’a-t-elle jamais été ? Plus l’envie et pas assez d’agressivité pour ce qui concerne le SUP Cross.

Quelle indescriptible sensation que d’arriver à passer les vagues debout sur sa planche. Naguère un mec du côté de Nazareth a marché sur l’eau. Le « Super » quant à lui glisse dessus, propulsé par sa pagaie, et l’exercice devient plus dur sur les rivières. Qu’importe le temps qu’il met pour se relever après une chute dans des eaux bouillonnantes,le bonheur d’être debout au milieu de cet élément n’est comparable à rien d’autre.  Celle du surf en rivière n’est pas à mettre de côté. Debout, de la mousse blanche de chaque côté, le fracas de l’eau qui se casse pour rouler sur elle-même, ne restant statique sur la rivière que grâce à la pente générée par une vague.

Qu’on le considère comme un sport bâtard ou originel, le Stand Up Paddle est à la croisée des mondes du kayak et du surf. Permettant de prendre des vagues dans des conditions jusqu’ici réservé aux kayakistes tout en offrant une sensation comparable au surf, toute proportion gardée. Il offre ainsi une multitude de possibilités,mais devient très exigeant en rivière.

Comprendre la rivière, s’en faire une alliée et l’anticiper au premier regard. Bien des choses y sont communes avec le canoë-kayak de descente. Mais la vision de la trajectoire, la stabilité et les possibilités sont toutes autres.

Retour sur Lyon. Le Rhône a gonflé, RiverApp lance des alertes sur tous les spots accessibles de la région. La première cru temps attendu est enfin là!  Ça sera une session solo. Le choix du spot s’avère crucial. En cas de problème, personne pour venir te chercher. La vague de Miribel à 10 km au nord de Lyon est la meilleure alternative. Le spot n’est pas très engagé, le plat derrière permet de récupérer le matérielle lors des chutes, normalement il y a peut de possibilité de coincement.Arrivée sur le spot, premières impressions, il y a bien plus de 900 m3/S. De gros arbres et autres déchets sont charriés par la puissance du Rhône.

La vague tourne bien et le spot est ouvert sur le côté gauche à quelques mètres du bord.Un arbre s’est coincé plus loin dans la vague, seules quelques branches dépassent de la mousse. La vague n’est finalement pas si sûre. La perspective de coincer le liche ou la planche dans cet obstacle n’est pas réjouissante. Cruel dilemme que celui-ci: se dire que le jeu n’en vaut pas la chandelle et repartir, ou tester la vague graduellement pour voir si elle n’envoie pas trop vers les branches…  Mais une manif’ dans le centre de Lyon, obligeait le passage par le périphérique et a donné 2,10€ au péage. La vague sera testée petit à petit, si elle emmène trop vers le milieu, il faudra arrêter.

To be in the wave

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